La 10HP Citroën

Salut,

En cherchant dans nos archives nous avons sorti quelques oléomètre dans des états variés.
Sur les 3 en notre possession 2 sont complètent pourris et un pas du tout, il semble être en alu et pas en zamac.

Je sais que peu de personnes ont des oléomètre en état, je vais vous mettre donc le détailler en photos et tenter de vous en expliquer le fonctionnement (le manomètre à glycérine des B2 est quand même plus simple!).

Bonsoir,

Ca m'intéresse beaucoup : celui qui est sur la B14 de mon père ne semble pas pourri (pas en zamac non plus) mais il était quand même déconnecter du moteur (canalisation d'huile pincée à la sortie et coupée) et on s'en demande la raison : fuite de la canalisation ou de l'oléomètre en lui-même.
J'ai pas l'impression que ça soit facilement démontable en cas de fuite ?

En injectant "raisonnablement" de l'air avec un compresseur, il semble fonctionner.

Cordialement.

Vue de dessus Vue de devant capot ouvert Vue de dessus capot ouvert On y voit un minuscule ressort en corde à piano qui ramène le secteur à sa position initiale.

Vu de dessous vis/écrou démontée

La pression d'huile entre par la douille en bronze et pousse la membrane en caoutchouc.

Eléments du manomètre à membrane Ensemble "technique" hors du boitier

Le mouvement de la membrane est transmis au piston et pousse la came sur l'arbre du disque à secteurs

En zamac pourri

ca demande d'etre refait par imprimage 3d.

Bonsoir,

Il y a des joints quelque part ? Je m'interroge sur les endroits où ça pourrait fuir.

Cordialement

Loïc

Le seul joint qui existe est la membrane barométrique, il ne peut pas avoir de fuite ailleurs l'huile ne va pas plus loin que la douille en bronze.

En fouillant sur le net on trouve des gars affutés capables de refaire des pièces similaires...

C'est impressionnant ce qui peut-être usiné comme ça: étant aussi passionné d'aviation ancienne j'ai suivi sur internet la "reconstruction/restauration" de quelques avions anciens où une énorme quantité de pièces étaient reproduites de la sorte : j'ose à peine imaginer le cout total d'usinage.

Pour en revenir à l'oléomètre, il faudra que je m'y mette et que je l'ouvre pour voir son état et potentiellement le tester pour voir si il ne fuit pas et garde la pression. Ce sera plus simple quand j'aurai la voiture sous la main et dans un garage où je peux travailler. Un jour quoi

Merci pour les informations en tout cas

j'ai réussi à trouver un oléomètre en bon état mais non fonctionnel dans un lot de pièces.
pour le démonter afin de le remettre en état j'ai préféré détruire l'écrou qui ferme le tout en perçant quelques trous pour l'affaiblir, c'était ça ou risquer de casser le corps de l'oléomètre encore en parfait état en forçant comme un âne.
l'écrou étant un pièce bien plus simple à usiner il n'y avais pas à hésiter.

Et tu as utilisé quoi comme membrane?

pour l'instant rien, mais je comptais la faire dans une feuille de membrane de réfection de pompe à essence comme celle vendue sur les bourses ou chez dépanoto par exemple.

je n'ai pas encore fais usiner le nouvel écrou et je bosse peu sur la b14, je suis en plein travaux chez moi et il fait froid dans le garage.

J'en ai fait une dans la manchette d'un gant resistant aux hydrocarbures.

attention, ces gants résistent aux hydrocarbures mais pas aux effets du temps.
j'avais une petite réserve de gants chimi nitrile de marque mapa que j'utilise pour dégraisser les pièces, au bout de quelques années de stockage le caoutchouc se désagrège et ils se déchirent en les mettant même sans forcer.

D'accord mais pour ma part la voiture roule depuis 1990!