Re: FRANKEN-B2 Ou l'Incertain retour sur l'asphalte d'une presque centenaire
Publié : 29 nov. 2017, 11:39
L'indélicat bibendum m'octroya la répartie. La voici donc.
Très cher Talon.
Cher Voisin.
Combien vous me voyez surpris et admiratif devant la longueur et la teneur de votre missive. Vous qui êtes adepte de la frappe mono-phalangique, avez dû consacré un temps certain à la rédaction de ça. Gageons que vous acquîtes récemment un plein carton de méthodes pour utiliser un clavier « tombés du camion », probablement, à en juger par la piètre qualité de votre argumentaire. Et que vous les eûtes à vil prix si ce n'est à bakou.
Encore une fois vous fîtes preuve d'une lecture si ce n'est parcellaire, c'est au moins diagonale du sujet que j'écrivis ce tantôt. La faute en incombe probablement à cette protubérance pachydermique qui sépare votre vue en deux zones totalement étanches, protubérance qui, si elle s'était trouvée en Atlantique nord ouest au début du siècle dernier aurait envoyé par le fond le Titanic, aussi sûrement que le fit ce bête iceberg.
Sachez par ailleurs que je tiens à votre disposition une boite de mouchoirs si jamais il vous reprenait une incontinence oculaire. Bien que je sois persuadé que vous en possédâtes une, tant vous est pénible chaque jour ce que vous croisez dans chaque miroir où vous osez le regard : Vous.
Mais revenons si vous le voulez bien, grotesque voisin, au sujet qui tel l'épine dans le séant, semble vous incommoder.
Un quelconque écrivit un jour : c'est le Difficile qui est Chemin est non le chemin qui est difficile. Le sot.
Seul l'Impossible jalonne - tel un pas japonais- le jardin du quotidien. Marquant l'unique itinéraire digne d'être emprunté.
En reprenant la lecture, même monoculaire, de ces quelques pages que je commis, vous découvrirez, ô lecteur négligent, que les ailettes ne sont pas simplement percées mais embouties, cet emboutissage garantissant un écart régulier et indispensable entre les couches successives. Outre que cela régale l'oeil, les parties embouties se plaquent contre les tubes permettant le transfert de chaleur et le bon fonctionnement du truc. Fonctionnement qui, d'après ce que l'autopsie du mien radiateur a révélé, fluctue entre carrément hot et partiellement froid.
Concernant le perçage par série il a était évoqué plus haut mais uniquement en quantité plus modeste, ce qui est rappelons-le mon deuxième prénom. De même que le commun des mortels porte des pantalons dont la taille varie entre 38 et 54. Seul vous, Talon, mobilisez du 70 et encore, en vous disant « boudiné » dans les virages, ce qui constitue somme toute l'ensemble de votre disgracieuse périphérie.
Par ailleurs il me faut vous faire un aveu qui risque de vous ébranler. La petite souris ! C'est une salope ! Tous s'extasient sur les largesses de la petite vicieuse vis à vis du jeune âge à qui elle octroie généreusement quelques monnaies nuitamment. Mais cette monnaie ne sort pas de son c... contrairement à l'âne de la fable. Elle agit tel Robin des Bois, volant les riches pour donner aux pauvres.
Et actuellement, elle rôde de par chez moi....
La richesse qui est mienne est le temps. Temps qui se fractionne en moult dizaines de minutes libres chaque jour, entre de nombreuses et essentielles activités. Temps qui me permet d'emboutir une ou deux ailettes ou de percer une série avant que de remettre le nez dans le guidon.
L'intérêt que vous portez à mes mouches est touchant et tout à votre honneur. Rassurez-vous, elles vont bien.
En tout cas aucune ne s'est plainte jusqu'à présent.
Lefuneste Hilarion,
Et rond petit pas tapon
Fûtes vous conscient en entamant ce combat-pardon- ce débat, que l'usage répété de verbes en « âtes » et mots de plus de trois syllabes risquait d'effrayer le lectorat pré-pubère mais aussi celui plus conséquent des victimes quotidiennes de la fuite urinaire sournoise ?
Très cher Talon.
Cher Voisin.
Combien vous me voyez surpris et admiratif devant la longueur et la teneur de votre missive. Vous qui êtes adepte de la frappe mono-phalangique, avez dû consacré un temps certain à la rédaction de ça. Gageons que vous acquîtes récemment un plein carton de méthodes pour utiliser un clavier « tombés du camion », probablement, à en juger par la piètre qualité de votre argumentaire. Et que vous les eûtes à vil prix si ce n'est à bakou.
Encore une fois vous fîtes preuve d'une lecture si ce n'est parcellaire, c'est au moins diagonale du sujet que j'écrivis ce tantôt. La faute en incombe probablement à cette protubérance pachydermique qui sépare votre vue en deux zones totalement étanches, protubérance qui, si elle s'était trouvée en Atlantique nord ouest au début du siècle dernier aurait envoyé par le fond le Titanic, aussi sûrement que le fit ce bête iceberg.
Sachez par ailleurs que je tiens à votre disposition une boite de mouchoirs si jamais il vous reprenait une incontinence oculaire. Bien que je sois persuadé que vous en possédâtes une, tant vous est pénible chaque jour ce que vous croisez dans chaque miroir où vous osez le regard : Vous.
Mais revenons si vous le voulez bien, grotesque voisin, au sujet qui tel l'épine dans le séant, semble vous incommoder.
Un quelconque écrivit un jour : c'est le Difficile qui est Chemin est non le chemin qui est difficile. Le sot.
Seul l'Impossible jalonne - tel un pas japonais- le jardin du quotidien. Marquant l'unique itinéraire digne d'être emprunté.
En reprenant la lecture, même monoculaire, de ces quelques pages que je commis, vous découvrirez, ô lecteur négligent, que les ailettes ne sont pas simplement percées mais embouties, cet emboutissage garantissant un écart régulier et indispensable entre les couches successives. Outre que cela régale l'oeil, les parties embouties se plaquent contre les tubes permettant le transfert de chaleur et le bon fonctionnement du truc. Fonctionnement qui, d'après ce que l'autopsie du mien radiateur a révélé, fluctue entre carrément hot et partiellement froid.
Concernant le perçage par série il a était évoqué plus haut mais uniquement en quantité plus modeste, ce qui est rappelons-le mon deuxième prénom. De même que le commun des mortels porte des pantalons dont la taille varie entre 38 et 54. Seul vous, Talon, mobilisez du 70 et encore, en vous disant « boudiné » dans les virages, ce qui constitue somme toute l'ensemble de votre disgracieuse périphérie.
Par ailleurs il me faut vous faire un aveu qui risque de vous ébranler. La petite souris ! C'est une salope ! Tous s'extasient sur les largesses de la petite vicieuse vis à vis du jeune âge à qui elle octroie généreusement quelques monnaies nuitamment. Mais cette monnaie ne sort pas de son c... contrairement à l'âne de la fable. Elle agit tel Robin des Bois, volant les riches pour donner aux pauvres.
Et actuellement, elle rôde de par chez moi....
La richesse qui est mienne est le temps. Temps qui se fractionne en moult dizaines de minutes libres chaque jour, entre de nombreuses et essentielles activités. Temps qui me permet d'emboutir une ou deux ailettes ou de percer une série avant que de remettre le nez dans le guidon.
L'intérêt que vous portez à mes mouches est touchant et tout à votre honneur. Rassurez-vous, elles vont bien.
En tout cas aucune ne s'est plainte jusqu'à présent.
Lefuneste Hilarion,
Et rond petit pas tapon
Fûtes vous conscient en entamant ce combat-pardon- ce débat, que l'usage répété de verbes en « âtes » et mots de plus de trois syllabes risquait d'effrayer le lectorat pré-pubère mais aussi celui plus conséquent des victimes quotidiennes de la fuite urinaire sournoise ?